Day 16 – Compass

En planeur on se sert peu du compas mais celui du JG (dg500) étant assez visible sur le tableau de bord, et mon dernier vol à bord en voltige la semaine dernière avec le chef, m’a inspiré pour le thème.

« À St Rémy JG début des évolutions voltige à 2000m (comme 2 fois 1000) FE face au Nord »

C’est parti pour des « renversures jusqu’au plancher à 300m FE.

Day 15 – Helmet

Pour le casque, celui de Jacqueline Auriol devant le Mystère IV, avion Dassault.

C’est sur cet avion que le 31 mai 1955 elle reprend le record de vitesse féminin avec 1 151 km/h.

Cela a contraint sa rivale et homonyme américaine Jacqueline Cochran, jusqu’alors la femme la plus rapide, à revenir sur sa décision de mettre fin aux records de vitesse féminin : à cette période Jacqueline Auriol est engagée dans une course au record de vitesse féminin contre l’américaine…

  • Auriol : 21 décembre 1952 – 855 km/h sur Mistral
  • Cochran : 20 mai 1953 – 1049 km/h
  • Auriol : 15 août 1953 – première européenne à franchir le mur du son sur mystère II
  • Auriol : 31 mai 1955 – 1151 km/h sur mystère IV
  • Cochran : 7 avril 1961 – 1262 km/h sur T38
  • Auriol : 14 juin 1963 – circuit fermé de 100km le plus rapide 2038 km/h sur mirage III
  • Cochran : 1er juin 1964 – 2095 km/h sur F-104G

Day 14 – Tick

Le thème n’est pas facile, que cela soit dans le sens de cocher un item, le tic-tac de l’horloge ou celui de la tique.

En discutant avec Franz Zumstein, dessinateur accompli et illustrateur de BD, le problème a été résolu : c’est lui qui m’a suggéré l’idée de ce dessin et de cette bulle.

Le 7 décembre 1941, les forces aéronavales japonaises mènent une attaque surprise sur Pearl Harbor, base americaine située sur le territoire Hawaïen. En pleine seconde guerre mondiale les Curtiss P40 américains vont s’opposer en dog fight aux A6M Zero japonais. Lequel des deux remportera le combat ? La réponse le 17 !

Day 13 – Roof

Jules Vedrines s’est posé sur le toit des Galeries Lafayette à Paris le 19 janvier 1919.

Les galeries souhaitant un coup de publicité ont annoncé qu’elles offriraient 25 000 francs au pilote qui sera capable de se poser sur leur toit…

C’est à bord d’un Caudron G III que Jules Védrines, faisant abstraction de l’interdiction préfectorale, à réussi l’exploit de se « poser » sur les terrasses de l’enseigne parisienne. Le toit ne faisant que 28m de long, l’aviateur a endommagé son Caudron contre les autres éléments présents sur le sommet du bâtiment mais empoche la récompense !

En dehors de cette anecdote il a volé pendant la 1ere guerre mondiale et s’est investit dans le développement de l’aviation comme moyen de défense et d’attaque pendant la guerre. Il a également oeuvré dans l’espionnage aérien et la formation d’élèves au vol.

Day 10 – Pick… a back

Pick a back, mais pourquoi donc ? Parce que cela veut dire prendre à dos. Prendre à dos oui mais un avion !

En effet l’histoire aéronautique a vu à plusieurs reprises des avions embarquer d’autres aéronefs sur leur dos, que cela soit des navettes spatiales ou des avions…

Voici l’emport qui a inspiré mon dessin du jour…

Les Leduc, avions expérimentaux des années 46 à 57, ont été conçus et réalisés par l’ingénieur français René Leduc dans les années 50.

Ces avions ont deux caractéristiques originales : leur forme et leur propulsion par statoréacteur. Ce mode propulsif offre les avantages de fonctionner sans pièce tournante et permet d’atteindre de très hautes vitesses. Malheureusement cela n’est pas compatible avec le décollage.

Il a fallu donner une altitude et une vitesse initiales aux Leduc pour assurer le vol. Ils ont donc été mis sur le dos d’un languedoc SE 161.

Par la suite, ces essais en vol n’ont pas abouti au développement des Leduc.

Day 9 – Pressure

Que ferait un astronaute sans combinaison spatiale « pressurisée » lors de ses sorties extra-véhiculaires ?

Dans les véhicules spatiaux, après des essais de pressurisation à 0.3 atmosphère (pression équivalente à celle du Mont Everest), il a finalement été décidé de garder une pression identique à la pression terrestre ; dans le but d’éviter les risques d’hypoxie et d’incendie.

Cependant, les premières sorties dans l’espace des années 1960 ont mis en évidence qu’une combinaison pressurisée à 1 atm limitait fortement à la fois la mobilité des membres et la dextérité manuelle : dans le vide, une combinaison sous cette pression, est complètement rigide.

Les combinaisons spatiales spécifiques aux sorties extra-véhiculaires sont donc préssurisées à 0.3 atm (Etats-Unis) ou à 0.4 (Russie).

Les fonctions principales de la combinaison spatiale sont de fournir un environnement pressurisé à l’astronaute, de l’oxygène, de réguler sa température et l’hygrométrie, ainsi que de protéger des rayonnements solaires et cosmiques.

Hello from space !